Signe astrologique
Que ce soit en astrologie occidentale ou en astrologie indienne, les signes sont nommés d’après les constellations qui étaient les plus proches à l’époque, il y a près de 3 000 ans, mais ce lien n’existe plus de nos jours. En revanche, pour l’astrologie chinoise, ce lien n’a jamais existé.
L’astrologie occidentale classique part du début du Bélier, point défini par l’intersection de l’écliptique (trajet apparent du Soleil sur la voûte céleste au cours de l’année) et de l’équateur céleste. C’est le point où passe le Soleil à l’équinoxe de printemps.
Le calendrier moderne étant défini par le mouvement de la Terre autour du Soleil (calendrier de type « solaire »), et l’orbite de la Terre étant sensiblement circulaire, il est facile de déterminer dans quel signe passe le Soleil un jour donné : sa position est pratiquement identique d’une année à l’autre, si on néglige la légère variation due aux années bissextiles. Ce sont ces dates qui figurent dans les articles consacrés aux différents signes.
L’astrologie sidérale, contrairement à l’astrologie classique, se repère par rapport aux constellations et aux étoiles. Pour cette forme d’astrologie, il est nécessaire de tenir compte de l’effet de la précession des équinoxes, qui fait dériver le point vernal d’un degré tous les 72 ans (et donc, décale sensiblement le calendrier lié aux étoiles d’un jour tous les 71 ans). Ce changement progressif conduit à un cycle de 25 000 ans, à l’issue duquel les constellations retrouvent leur place primitive (au mouvement propre des étoiles près).
Pour déterminer le signe dans lequel se trouve la Lune ou une planète, il est nécessaire de recourir à un éphéméride, ou à un programme informatique spécialisé en astronomie. De tels programmes permettent de calculer rapidement un horoscope, ce qui permet à l’astrologue de se consacrer à l’interprétation astrologique plutôt qu’au calcul.
Dates des signes astrologique dans les différents système
La table ci-dessous compare la date d’entrée du Soleil dans les signes, suivant qu’on se place dans une astrologie tropicale (dans la tradition classique de Ptolémée) ou dans une astrologie sidérale (de type indienne), ainsi que les dates d’entrée du Soleil dans les constellations du même nom, en fonction des frontières définies par l’union astrologique internationale (IAU) en 1930. Ces dates peuvent s’écarter d’un jour en plus ou en moins de la date théorique, du fait du cycle des années bissextiles, et de la précession du périhélie de l’orbite terrestre au cours des siècles.
Les dates astrologiques (fondées sur le zodiaque tropique) et les symboles sont ceux généralement utilisés en occident. L’utilisation de dates sidérales pour les signes n’est pratiquée qu’en Inde, et l’astrologie indienne est fondée sur des signes différents.